Avez-vous déjà entendu parler du SOPK ? Cette maladie hormonale touchant près d’1 femme sur 10 en France ? Peut-être que vous vous demandez si vous êtes atteinte de ce syndrome…

 

Après lecture de cet article, le SOPK n’aura plus de secrets pour vous.

Un bref aperçu du SOPK :

Le SOPK c’est la 1ère cause d’infertilité chez la femme mais c’est aussi la maladie hormonale la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer.

Bien que multifactoriel, le SOPK est associé à une surproduction d’hormones androgènes, communément appelées hormones masculines (testostérone). Cette irrégularité hormonale entraîne une multitude de symptômes et de complications affectant la vie des femmes atteintes de ce syndrome.

Le nom de cette maladie a été donné dans les années 30, lorsqu’on a observé ce que l’on pensait être des kystes dans les ovaires. Il s’agit en fait de follicules immatures.

Les symptômes dominants :

  • Irrégularités menstruelles : Caractérisées par une rareté ou une absence d’ovulation chronique, qui peut se traduire par plusieurs mois sans menstruations (aménorrhées). Ce qui peut alors provoquer une infertilité.
  • Hyperandrogénisme : Un excès de testostérone, suspecté d’être l’une des principales causes du SOPK, conduit à l’acné, à l’hirsutisme (croissance excessive de poils sur le visage et d’autres zones) et à l’alopécie (perte de cheveux).
  • Ovaires polykystiques : Comme l’indique le nom, la condition se caractérise par la présence d’une multitude de follicules dans les ovaires lors d’une échographie.
  • Syndrome métabolique : Les femmes atteintes du SOPK peuvent rencontrer des problèmes de surpoids ou d’obésité en lien avec une insulinorésistance. Le risque de diabète ou d’hypertension artérielle est alors augmenté.

Le diagnostic selon les critères de Rotterdam : 

Chaque patiente souffrant du SOPK peut rencontrer des symptômes différents, dont des douleurs menstruelles, des migraines ou des troubles digestifs (retrouvez ici un article pour lutter contre les ballonnements).

Toutefois ces symptômes ne permettent pas à eux seuls de poser le diagnostic du SOPK qui repose sur au moins 2 des 3 critères de Rotterdam :

  • Hyperandrogénie clinique ou biologique ;
  • Ovulation rare ou absente (cycles de moins de 21 jours ou plus de 35 jours) ;
  • Augmentation du volume ovarien et aspect « polykystique » à l’échographie pelvienne.

Evolution du SOPK :

Cette maladie hormonale évolue au cours de la vie. Plus on avance dans le temps, et plus le risque de syndrome métabolique est important (surpoids, dyslipidémie, hypertension artérielle, trouble de la glycémie et l’insulinémie). Le risque de maladies cardiovasculaire est lui aussi plus élevé tout comme le risque de cancer de l’endomètre.

Intérêt de l’alimentation et d’un suivi diététique :

Comme vous avez pu le lire, le SOPK peut présenter des complications. Une alimentation adaptée peut alors permettre une meilleure gestion du poids, limiter l’insulinorésistance mais également prévenir les risques cardiovasculaires. On recommande alors une alimentation méditerranéenne.

L’activité physique aura elle aussi toute son importance pour maintenir une bonne santé !

Ainsi, un suivi diététique avec une diététicienne-nutritionniste diplômée et sensibilisée à cette pathologie est pertinent. 

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Je suis Cécilia-Pignant, Diététicienne-nutritionniste, sensibilisée à la prise en charge des patientes atteintes de SOPK.

Vous souhaitez prendre rendez-vous pour un premier bilan diététique ? C’est ici 😊

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Sources :

https://www.asso-sopk.com/les-symptomes

Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)

https://www.ameli.fr/llle-et-vilaine/assure/sante/themes/syndrome-ovaires-polykystiques/symptomes-diagnostic-evolution

https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2015/revue-medicale-suisse-477/syndrome-des-ovaires-polykystiques-quoi-de-neuf